Aujourd’hui, chacun sait que le mouvement intervient de manière essentielle dans le développement physique, mental, moteur, artistique et socio-affectif de l’enfant et répond donc à ses besoins fondamentaux. Par conséquent, il devient fédérateur de tout apprentissage et facteur d’éveil et de développement. Il offrira le savoir et les compétences.
La pratique psychomotrice peut prendre deux orientations ; thérapeutique et éducative.
L’âge d’or de la psychomotricité se situe de la naissance à 8, 9 ans. Par le corps, le jeu et les gestes, l’enfant apprend à gérer son espace, son temps, ses mouvements dans une dynamique altruiste.
Outre l’aspect moteur qui permet d’acquérir des notions telles que l’orientation spatiotemporelle, la connaissance du schéma corporel, des notions de hauteur, … qui permettent le développement du langage, d’appréhender des notions d’orthographe (sens des lettres, graphisme, sens de lecture) du calcul (notion de temps, de quantité, …) et qui donc semble fixer le savoir et les compétences scolaires; la psychomotricité de groupe propose un travail relationnel également.
Les enfants, par le jeu, par l’intervention du psychomotricien auprès de l’enfant ou du cadre qu’il donne à la séance vont vivre une série d’expériences motrices, mais également relationnelles qui leur permet de vivre leurs émotions, de les gérer, de prendre conscience de sa personne mais également de l’autre.
La séance de psychomotricité implique un série de notions « sociales » telles que « chacun son tour », « l’autre fait autrement », « c’est trop facile, trop difficile pour moi », « j’ai peur », « les autres me regardent », … qu’il va falloir s’approprier et travailler pour une bonne organisation du MOI.
Développer le plaisir sensori-moteur, traiter des productions agressives, s’offrir à l’autre, être bien avec soi-même, … tels sont les objectifs techniques de la psychomotricité.
Les enfants entre 18 mois et 6 ans ont accès à une séance de psychomotricité par semaine, dans un local spécialement aménagé pour cette activité.